François Cassingena-Trévedy

La beauté révélée par le feu de la foi

 

« Un feu s’est allumé dans ma méditation » (Psaume XXXVIII, 4) – Que ce soit chez Augustin, chez Bernard de Clairvaux, chez Jean de la Croix, chez Pascal et chez bien d’autres, l’expérience spirituelle use spontanément, pour se dire et se communiquer, de la métaphore du feu. Le mot « étincelle » est particulièrement prisé par la littérature médiévale et classique qui reflète cette expérience. Aujourd’hui comme hier, l’étincelle est sur le métier pour ceux qui interrogent, tels des primitifs, l’irréductible mystère des êtres et des choses. Tout l’enjeu de notre vie ne serait-il pas de nous tenir à l’état de veille et d’émerveillement dans ce lieu nocturne du cœur où les étincelles prennent naissance, afin que d’être données ? Intimement subversives en raison de leur densité poétique et destinées, pour autant, à entrer dans un commerce clandestin, les étincelles, fragment d’un feu originel autant qu’à venir, attestent de la plus humble et de la plus heureuse des énergies nucléaires : celle de la pensée.

BIOGRAPHIE

Né le 28 novembre 1959 à Rome de Rolando Cassingena et de Madeleine Trévedy, François Cassingena-Trevedy poursuit des études secondaires au Collège Sainte Marie d’Antony (Hauts de Seine) chez les Marianistes, avant de passer par Hypokhâgne et Khâgne au Lycée Louis le Grand (Paris). Il est reçu à l’École Normale Supérieure, rue d’Ulm, promotion 1978, option Lettres Classiques.

1980 : Maîtrise de Lettres Classiques (Philologie) avec un mémoire sur Ténèbres et lumière dans le théâtre d’Eschyle (dirigé par le Professeur Jean Taillardat, Paris IV). Parallèlement, fréquentation des cours de Jacques Fontaine, de Jacques Mandouze, de Gilles Dorival et de Marguerite Harl sur la littérature patristique, également à Paris IV.

1980 : entrée dans la vie monastique bénédictine.

1er octobre 1982 : Profession monastique.

4 août 1988 : Ordination sacerdotale.

1989 : Maîtrise de Théologie à l’Université de Fribourg (Suisse), avec un mémoire sur Amour et Contemplation chez saint Grégoire le Grand (dirigé par le Père Servais Pinkaers, op.). Fréquentation des cours d’exégèse du Père Jean Barthélémy, op.

À la suite d’une orientation vers la patristique syriaque (1985), relations de travail et d’amitié avec le Père François Graffin, sj, ancien directeur de la Patrologie Orientale.

Collaborateur des « Sources Chrétiennes » dans le domaine de la patristique syriaque : ÉPHREM DE NISIBE.

Maître de chœur (Schola grégorienne) depuis 2008

Émailleur sur cuivre (créations), à l’atelier monastique de Ligugé

Écrivain

Latiniste depuis l’âge de onze ans, helléniste depuis l’âge de douze, hébraïsant depuis l’âge de dix-huit, syriacisant depuis l’âge de vingt-six.

Docteur en théologie (Institut Catholique de Paris ; thèse sur L’expérience et l’esprit de la liturgie, IVe-VIe siècles)

Maître de conférences à l’Institut Catholique de Paris depuis 2001 (Institut Supérieur de Liturgie).

Enseignant invité au Centre Sèvres (Facultés jésuites de Paris)

Enseignant au Centre Théologique de Poitiers

Donne des cours et séminaires sur la théologie fondamentale de la liturgie, sur la période patristique et les thématiques liturgiques en lien avec cette période : homilétique, hymnographie, anthropologie des gestes et des attitudes, sur Éphrem de Nisibe et la patristique syriaque

 

BIBLIOGRAPHIE

Quand la Parole prend feu. Propos sur la lectio divina. Éd. de Bellefontaine (Vie Monastique, n° 36), 1999.

Étincelles, Ad Solem, Genève, 2004 (Prix « Humanisme chrétien » 2005)

Ephrem de Nisibe, Hymnes pascales, Sources Chrétiennes n° 502, 2006.

Étincelles II, 2003-2005, Ad Solem, Genève, 2007 (Prix Panorama-La Procure Livre de Spiritualité 2008).

Étincelles III (2006-2009), Ad Solem, 2010.

Étincelles IV (le couvre-feu), Paris, Ad Solem, 2015.


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